Une vingtaine de morts, des centaines de blessés et de détenus, c’est le bilan macabre des évènements politico-judiciaires survenus dans la région de Ziguinchor qui a payé un lourd tribut à cette situation qui a agité le pays de mars 2021 à février 2024.
Une vingtaine de morts, des centaines de blessés et de détenus, c’est le bilan macabre des évènements politico-judiciaires survenus dans la région de Ziguinchor qui a payé un lourd tribut à cette situation qui a agité le pays entre mars 2021 et février 2024. Si pour le nombre de morts évalué à vingt (20) personnes, le recensement ne souffre d’aucune difficulté, pour les blessés et les détenus, estimés à plusieurs dizaines voire plus d’une centaine, la liste sera à la fois difficile et compliquée à confectionner. Des blessés guéris, des blessés qui trainent des séquelles aux détenus non localisés, plusieurs questions sous-tendent aujourd’hui la complexité de cet exercice de recensement des victimes.
La question de l’indemnisation des victimes des évènements politico-judiciaires qui ont émaillé le Sénégal, entre mars 2021 et février 2024 reste plus que délicate dans cette partie sud du pays qui a payé un lourd tribut à ces événements. Si le décompte macabre ne souffre d’aucune difficulté, aujourd’hui se pose la délicate équation du nombre de blessés recensés lors de ces évènements.
Ce sont vingt (20) personnes qui ont péri dans ces évènements survenus entre 2021 et 2024 dans la région de Ziguinchor, selon des statistiques recueillis auprès des responsables politiques de Pastef locaux. Si, dans la commune de Ziguinchor, 13 jeunes ont perdu la vie, à Bignona, ce sont 6 morts qui ont été recensés. Ajouter à cette liste un jeune qui a été tué au Capskiring, allongeant la liste macabre à une vingtaine de personnes mortes lors de ces manifestations. Celles-ci ont éploré toute la région. Cette série de décès de ces jeunes qui, selon les témoins et leurs proches, auraient tous péri sous «les balles».
Mais ces manifestations violentes ont été également émaillées par de nombreux blessés dans la région ; ce qui rend très complexe le recensement de ces derniers. Certains trainent encore les séquelles de leurs blessures, d’autres rétablis mais durement éprouvés lors de ces manifestations. Qui recenser, s’interroge-t-on dans cette région ? Cette question aussi est valalble pour les victimes de Dakar. Ceux qui ont vu leurs commerces saccagés ou incendiés ne meritent-ils pas de faire partie des indemnisés? j'en donne ma langue qu chat
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